Jean Scot

Jean Scot est d'origine irlandaise, d'où ses surnoms « Scotus » et aussi l'« Érigène ». À la cour de Charles le Chauve, il participe à la discussion autour de la prédestination. Il montra beaucoup d'estime pour les arts libéraux et en assura probablement l'enseignement à l'école du palais. Jean Scot s'illustra surtout par ses traductions des Pères de l'Église grecs, Pseudo-Denys, Maxime le Confesseur et Grégoire de Nysse. Mais le mérite de Jean Scot ne se réduit pas à avoir lu et traduit des auteurs que ses contemporains latins ne lisaient pas. Il est surtout d'avoir su en extraire le meilleur et d'en avoir composé un miel qui n'appartient qu'à lui.