La conception paulinienne de la foi en Romains 4
Collection Cerf Patrimoines
304 pages - juil. 2016
38,50€
Paul est l’auteur du Nouveau Testament qui utilise le plus abondamment le vocabulaire de la foi. Mais il ne donne aucune signifi cation des termes utilisés, ce qui laisse supposer qu’il prêtait déjà à ses destinataires une certaine notion de la foi. Quelle est donc la conception de la foi paulinienne ?
Dans l’Ancien Testament, la foi est présentée comme la relation dialectique entre l’homme et Dieu : Dieu s’adresse en premier à l’homme, de manière personnelle et l’homme lui répond. La foi y est cette réponse que l’homme apporte à l’initiative divine, dans la confiance absolue, l’abandon et l’engagement total de sa propre
réalité existentielle.
En est-il de même pour l’Apôtre ? Paul reste très discret sur la foi comme réponse libre de l’homme à l’initiative divine. Mais il montre en Rm 4, un texte déterminant, que la parole de Dieu suscite un croire qui est un acte et une prise de position qui défi nit l’identité du croyant elle-même. C’est la foi en Jésus Christ qui est source de
liberté car elle permet à l’homme de ne pas vivre avec la conviction qu’il peut obtenir le salut par son propre agir.
Cette foi est-elle possible et nécessaire aujourd’hui ? La foi est un concept, une réalité difficile à saisir, à décrire et à analyser. Mais il s’agit toujours de cet acte personnel, centré sur l’intimité, où l’être humain tente de saisir son sens ultime, l’absolu, l’Autre. L’accès à la foi ne se fait plus par simple homologation d’un donné : croire est
problématique.
Cette belle page de l’Épître aux Romains constitue, pour l’homme d’aujourd’hui, une invitation à poursuivre la réflexion sur sa relation confi ante et intime au Christ Jésus comme base de son existence et de son espérance.
Jean-Louis Roura Monserrat, né à Barcelone, marié et père d’un enfant, de formation comptable supérieure, a effectué toute sa carrière dans le milieu bancaire et financier. Après l’obtention d’une licence en théologie au cycle C de l’ICP, il a poursuivi ses études théologiques à la Faculté de théologie catholique de l’université de Strasbourg jusqu’à l’obtention du doctorat.
Dans l’Ancien Testament, la foi est présentée comme la relation dialectique entre l’homme et Dieu : Dieu s’adresse en premier à l’homme, de manière personnelle et l’homme lui répond. La foi y est cette réponse que l’homme apporte à l’initiative divine, dans la confiance absolue, l’abandon et l’engagement total de sa propre
réalité existentielle.
En est-il de même pour l’Apôtre ? Paul reste très discret sur la foi comme réponse libre de l’homme à l’initiative divine. Mais il montre en Rm 4, un texte déterminant, que la parole de Dieu suscite un croire qui est un acte et une prise de position qui défi nit l’identité du croyant elle-même. C’est la foi en Jésus Christ qui est source de
liberté car elle permet à l’homme de ne pas vivre avec la conviction qu’il peut obtenir le salut par son propre agir.
Cette foi est-elle possible et nécessaire aujourd’hui ? La foi est un concept, une réalité difficile à saisir, à décrire et à analyser. Mais il s’agit toujours de cet acte personnel, centré sur l’intimité, où l’être humain tente de saisir son sens ultime, l’absolu, l’Autre. L’accès à la foi ne se fait plus par simple homologation d’un donné : croire est
problématique.
Cette belle page de l’Épître aux Romains constitue, pour l’homme d’aujourd’hui, une invitation à poursuivre la réflexion sur sa relation confi ante et intime au Christ Jésus comme base de son existence et de son espérance.
Jean-Louis Roura Monserrat, né à Barcelone, marié et père d’un enfant, de formation comptable supérieure, a effectué toute sa carrière dans le milieu bancaire et financier. Après l’obtention d’une licence en théologie au cycle C de l’ICP, il a poursuivi ses études théologiques à la Faculté de théologie catholique de l’université de Strasbourg jusqu’à l’obtention du doctorat.
- Dimensions : 15 x 23
- ISBN : 9782204109963
- Poids : 442 grammes
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